Les efforts engagés par les opérateurs télécoms en faveur de l’aménagement numérique du territoire, en partenariat avec les collectivités locales, sont une opportunité d’accélérer les solutions offertes par le numérique pour les transitions écologique et énergétique. Outre le télétravail, le covoiturage, la gestion plus efficace de la logistique de transport des véhicules, de l’électricité ou de l’eau, des dizaines de solutions émergent chaque année grâce au déploiement des réseaux.
Les opérateurs se sont engagés de manière volontaire vers la neutralité carbone d’ici 2040 et publient chaque année des indicateurs environnementaux. Ils déploient des infrastructures moins consommatrices d’énergie : la fibre consomme trois fois moins d’énergie que le cuivre, et les antennes mobiles 5G consomment également beaucoup moins d’énergie que les antennes 4G à émission égale.
Par ailleurs, et alors qu’ils représentent une part significative du trafic sur les réseaux et donc de l’empreinte carbone, tous les acteurs du numérique ne sont pas incités à la sobriété. Il est donc opportun de poser la question de la juste participation au financement des infrastructures afin de garantir la pérennité des réseaux tout en maitrisant l’empreinte environnementale du numérique.
Nicolas GUÉRIN, Président de la Fédération Française des Télécoms