Dans 20 ans, les campagnes pourraient être des territoires vivants, habités, des lieux de partage et de cohésion sociale, des lieux d’innovation, de créativité, d’initiatives économiques, sociales et culturelles. Des lieux où il fera bon vivre !

Mais pour imaginer les campagnes de demain, il faut d’abord mesurer les progrès accomplis ces dernières années et le chemin qu’il reste à parcourir. 

Le déploiement du numérique, les évolutions sociétales, la mobilisation des élus et des acteurs ruraux, la prise de conscience des pouvoirs publics ont changé la donne.

Et les données de l’Insee sont révélatrices : ces dernières années, la population des campagnes françaises se redresse.

Hier, l’éloignement des centres urbains paraissait un obstacle infranchissable. Aujourd’hui il est un atout pour bon nombre de nos concitoyens qui souhaitent redonner du sens à leur vie, plus proche de la nature. 

La reconquête démographique des campagnes est bien en marche dans notre pays mais il est nécessaire de consolider cette tendance. 

Pour cela nous devons structurer une offre de services attractive en matière de logement, d’accès aux soins, d’éducation, de culture, de loisirs. Nous devons aussi investir dans les mobilités, une autre priorité. Par exemple, la modernisation des réseaux ferrés, très denses dans le Massif central serait un moyen d’offrir de nouveaux modes de déplacement, en adéquation avec les attentes des habitants. 

L’Etat, aux côtés des élus locaux, ne peut manquer ce rendez-vous à fort enjeu pour l’ensemble de notre société !

Bernard DELCROS, Sénateur du Cantal, Président du Parlement Rural Français