Paris désespère. L’État n’a plus un sou et s’apprête à piocher allègrement dans la poche des territoires et des entreprises pour remplir le panier percé de son impéritie cinquantenaire. La France emprunte sur les marchés financiers pour payer sa dette, à des taux supérieurs à ceux qui sont appliqués à la Grèce, hier en faillite. Face au raz-de-marée fiscal qui se profile, les entreprises licencient et les défaillances d’entreprises franchiront en 2025 de nouveaux records. Le rêve d’URSS de Poutine se déploiera à l’Est et l’Amérique de Trump se désintéressera de l’Europe pendant que la Chine tentera de conquérir le monde avant d’être trop vieille… Autrement dit cette nouvelle année se présente très bien !
Pour Émile Coué, pharmacien et psychotechnicien français, né le 26 février 1857 à Troyes et mort le 2 juillet 1926 à Nancy, toute guérison reposait sur 4 principes :
Voici résumée la fameuse « méthode Coué », si souvent moquée et pourtant fondée sur la compréhension objective de l’effet placebo. Oui, nos représentations mentales conditionnent notre réalité. Une autre manière de dire « quand le futur est imprévisible, c’est le moment de l’inventer ».
La ruralité a de la ressource et de l’imagination justement. Elle peut être autonome sur le plan énergétique et alimentaire, créative en matière de solidarité, d’éducation et de projet de société… Dans le chaos ambiant, seuls les territoires ruraux sont encore véritablement vivables. Le centre de gravité de nos réflexions sur l’aménagement du territoire doit se nourrir de ce nouveau constat. Ici et maintenant se décide ici et maintenant, ni à Paris demain, ni à Bruxelles dans six mois. Il est temps que les ruralités reprennent le pouvoir. Les villages ont de l’avenir, à condition d’être « smart », c’est-à-dire rebelles, imaginatifs et malins. C’est d’eux que va naître une France nouvelle, durable, vivable et désirable. Les villes suivront. Plus lourdement administrées, plus polluées, plus convoitées par ceux qui font carrière sans souci du bien commun, elles auront toujours un train de retard… Les smart cities se feront après les smart villages. À nous de jouer, c’est notre moment !
Très belle année 2025